Cloaking White Hat : 3 raisons d’utiliser l’obfuscation de liens en SEO
Il existe de nombreuses techniques de référencement. Certaines suivent les recommandations de Google : elles sont « White Hat » ; d’autres vont à l’encontre de ses recommandations : elles sont « black Hat ». Parmi ces techniques, le cloaking est très connue et très répandue parmi les référenceurs Black Hat : elle consiste à proposer une version différente d’une page que celle que les utilisateurs voient, afin de tromper Google.
Dans le cadre sa stratégie SEO, il est cependant possible d’utiliser le cloaking, et plus précisément l’obfuscation de lien, tout cela en restant White Hat.
De quoi s’agit-il ? L’obfuscation de lien consiste à cacher à Googlebot certains liens d’une page web, tout en les laissant visibles et cliquables aux internautes.
Découvrons les 3 principaux intérêts de l’obfuscation de liens en SEO.
1. Contrôler la distribution de PageRank
Chaque page web d’un site possède un PageRank (déterminé par l’algorithme de Google) qui mesure la popularité d’une page. Ce PageRank est ensuite redistribué de façon équitable entre tous les liens qui composent la page. On note que Googlebot semble accorder un peu plus d’importance aux liens dans le cœur des pages que les liens « Sitewide », ceux présents dans le header, le footer, la sidebar…
L’obfuscation de liens dans la page la page permet contrôler la redistribution du PageRank, en cachant à Google certains liens qui n’ont que peu d’intérêt en SEO.
Les sites e-commerce sont un très bon exemple. Ils ont souvent des mégas menus, composés de dizaines de liens, vers les catégories, sous-catégories… Sachant que le PageRank d’une page est dilué par le nombre de liens présents dans la page (liens qui pour la plupart n’ont aucun rapport avec la page en question), cacher les liens du méga menu à Googlebot permet d’éviter cette dilution systématique de PageRank, afin de concentrer le jus SEO vers des pages de même thématiques grâce au maillage interne.
2. Réconcilier l’UX et le SEO
C’est bien connu, l’UX et et le SEO n’ont pas la réputation d’être les meilleurs amis. Tandis que l’UX souhaite avant tout placer l’expérience utilisateur au cœur de sa réflexion, le SEO va quant à lui prendre en compte la problématique du référencement et des bonnes pratiques à adopter pour que le site soit le plus visible dans les SERP.
L’ajout de nombreux CTA, de liens vers des pages sans importances SEO (page « contact » notamment…) dans le but d’améliorer cette expérience utilisateur, va impacter négativement le référencement par la dilution du PageRank.
Grâce à l’obfuscation de liens et le cloaking white Hat, le SEO et l’UX sont ainsi réconciliés en permettant de cacher facilement tous les liens superflus pour le moteur et le référencement.
3. Créer des cocons sémantiques parfaitement imperméables
Afin de se positionner sur des mots-clés relativement concurrentiels et améliorer la visibilité de son site, la création de cocons sémantiques est une des techniques les plus efficaces et redoutables ejn SEO.
Cette technique repose sur une construction de pages et un maillage interne parfaitement réfléchis. Pour qu’un cocon tire le maximum de son potentiel, il est primordial que le PageRank ne soit pas dilué par des liens superflus.
Le recours au cloaking et à l’obfuscation de liens est alors la solution parfaite pour que ces cocons soient parfaitement imperméables à tous autres liens vers des contenus dont la sémantique n’est pas
Le cloaking white Hat : pas de risque de pénalité ?
Utiliser l’obfuscation de liens n’est pas risqué car cette technique n’a pas pour vocation de tromper l’utilisateur, mais simplement de contrôler le crawl budget. Cela permet à Google de comprendre plus efficacement l’univers sémantique de l’ensemble des pages liées entre elles.
Au contraire du vrai cloaking black Hat, qui a pour but, en général de la bouillie sémantique aux robots, et une page beaucoup plus qualitative, pensée UX et conversion uniquement.
Cette technique marche sur des courtes durées, mais aujourd’hui Google déploie également des bots « humains », qui n’utilisent pas le user agent Google bot pour crawler les pages. Ainsi, lorsque ces deux bots crawlent la page et comparent les deux versions de pages, il est très simple pour le moteur de recherche de découvrir la tentative de tromperie.
Le cloaking White Hat ou l’obfuscation de liens est donc le parfait allié des SEO pour améliorer leur référencement, en distribuant plus efficacement le PageRank, en donnant la possibilité de créer des cocons sémantiques parfaitement imperméables ou encore en permettant d’allier UX et SEO.